Billetterie

LA ROUE Vert

Ciné-concert événement

En avant-première mondiale à Berlin et à Lyon
grâce à la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé

La Roue d’Abel Gance

(France, 1923)

À l’Auditorium de Lyon, en deux parties
Samedi 19 octobre à 10h
(4h16 avec entracte)
et dimanche 20 octobre à 10h
(3h37 avec entracte)

L’oeuvre géante d’Abel Gance, reconstituée et restaurée, sera projetée dans les conditions de l’époque. Elle sera accompagnée de la partition originale, les plus belles musiques des années 1920, interprétée par l’Orchestre national de Lyon, dirigé par Frank Strobel.

> Achat des places

Tarifs : 35 € plein tarif
30 € accrédités, abonnés de l’Institut Lumière,
abonnés de l’Auditorium de Lyon
20 € tarif - de 25 ans, demandeurs d’emploi,
bénéficiaires du RSA ou de l’AA


En co-production avec l’Auditorium de Lyon

 


La passion coupable et destructrice d’un homme pour sa protégée les mène tous deux à la tragédie. Entre Émile Zola, Victor Hugo et William Shakespeare, une oeuvre majeure dont la puissance et la force d’évocation a influencé Eisenstein et Kurosawa.

Avec son Napoléon, tourné quatre ans plus tard, Abel Gance s’affirme comme le grand cinéaste français des années 1920, à l’ambition démesurée pour une oeuvre extraordinaire.

La Roue, un film d’Abel Gance avec Severin-Mars, Ivy Close, Gabriel de Gravone et Pierre Magnier, assistant réalisateur Blaise Cendrars (France, noir et blanc, muet, 1923, 6h53)


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C’est un événement considérable : le festival Lumière 2019 vous propose de découvrir en avant-première internationale le film mythique d’Abel Gance La Roue, l’une des premières grandes légendes de l’histoire du cinéma.

Cette ambitieuse fresque lyrique, tragédie pénétrant les tréfonds de l’âme, sera projetée en deux parties, et accompagnée par l’Orchestre national de Lyon, dans la belle salle de l’Auditorium qui sera un écrin parfait pour ce trésor du cinéma muet.

Film essentiel du patrimoine cinématographique reconstitué et restauré par la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé, en partenariat avec la Cinemathèque française et la Cinémathèque Suisse, à partir du négatif, de nombreuses copies et du scénario original d’Abel Gance, la projection de La Roue sera pensée comme une expérience unique. Elle recréera un spectacle cinématographique proche de celui auquel ont assisté les spectateurs du Gaumont-Palace en 1923.

Événement majeur pour l’histoire du cinéma, projet français et européen, l’avant-première internationale de la copie reconstituée et restaurée se fera de façon conjointe à Lyon au festival Lumière et à Berlin au Konzerthaus.

Saluée par ses contemporains qui en reconnaissent d’emblée la modernité et le lyrisme, ce chef-d’oeuvre composé d’un prologue et de quatre parties, saga familiale et passionnelle, s’impose comme une tragédie moderne inspirée du mythe de Sisyphe. Son style et son ampleur est un modèle pour le cinéma d’avant-garde des années 1920. En 1923, en amont de sa sortie nationale, Romain Kalbris écrivait dans Cinémagazine : ≪ Je crois que le vrai public, la foule, lui fera le seul accueil qu’il mérite : triomphal. ≫ Le film est depuis entré dans la légende.


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Affiche issue des collections de la Fondation Jérome Seydoux -Pathé


« Fidèle à l’époque, l’accompagnement restitue le meilleur
de la musique française des années 1920 ».
Sophie Seydoux

 

Un événement musical :


Pour reconstituer ce qu’a pu être le montage d’origine de la version de 1923, la restauration de La Roue adopte une démarche novatrice et originale : elle s’appuie sur la liste musicale établie pour la sortie du film, qui a eu lieu le 16 février 1923 au Gaumont-Palace à Paris, alors l’une des plus grandes salles du monde. Arthur Honegger avait alors créé, avec Paul Fosse, le chef d’orchestre du Gaumont-Palace, une adaptation musicale de 117 séquences tirées de 86 oeuvres préexistantes.

Honegger et Fosse ont utilisé des musiques préexistantes pour des raisons pragmatiques, mais leur choix musical a été fait selon des critères artistiques très précis et exigeants. Ils s’orientent vers les compositeurs de l’époque Moderne française (Florent Schmitt, Guy Ropartz, Albéric Magnard, Paul Dukas, Albert Roussel) et à certaines des dernières compositions de Debussy, ainsi qu’à la « Cinéma-Fantaisie » de Darius Milhaud (1919). La partition de La Roue devient alors une pièce maîtresse. Sa reconstitution dans la salle de l’Auditorium par l’Orchestre national de Lyon pour le festival Lumière sera un véritable événement.

 

Logo Fondation Seydoux PatheLa Fondation Jérôme Seydoux-Pathé


La Fondation Jérôme Seydoux-Pathé oeuvre à la conservation et à la mise à disposition du public du patrimoine historique de Pathé. Regroupant l’ensemble des collections non-film de Pathé depuis sa création en 1896, la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé est un centre de recherche destiné aux historiens, aux enseignants et aux étudiants, ainsi qu’à tous ceux qu’intéresse le cinéma. Par son activité, elle oeuvre à la promotion de l’histoire du cinéma à travers l’histoire de Pathé. L’exceptionnel fonds d’archives de la Fondation, régulièrement enrichi par de nouvelles acquisitions, regroupe plusieurs collections. Elles comprennent un riche ensemble de matériel iconographique et publicitaire, des documents imprimés, des appareils et des accessoires cinématographiques, des objets, une bibliothèque d’ouvrages et de périodiques, ainsi que les archives administratives et juridique de Pathé depuis sa création. À ce jour, le catalogue Pathé se compose de plus de 10 000 films dont 9 000 films muets.

Une restauration rendue possible grâce à la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé en partenariat avec la Cinémathèque française et à la Cinémathèque suisse avec le soutien du CNC. Reconstruction du film : François Ede. Reconstruction musicale : Bernd Thewes. Un événement soutenu par Arte et la ZDF.

 

 

 

 

 

 

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