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Clovis Cornillac

Enfant de la balle, Clovis Cornillac débute sa carrière sur les planches à 15 ans aux côtés de metteurs en scène aussi réputés que Peter Brook ou Alain Françon (Une lune pour les déshérités). Apparaissant pour la première fois au cinéma en jeune délinquant dans Hors-la-loi de Robin Davis, il interprète très tôt des personnages de malfrats (Les Années sandwiches de Pierre Boutron, Il y a maldonne de John Berry). En 1998, il tourne La Mère Christain sous la direction de sa mère, la comédienne Myriam Boyer.


S'il multiplie les rôles sur le petit et le grand écran ainsi qu'au théâtre, Clovis Cornillac devra attendre 1999 et Karnaval de Thomas Vincent - un film qui a également révélé Sylvie Testud - pour voir son talent reconnu. Dans cette histoire d'amour sur fond de carnaval de Dunkerque, il campe un mari jaloux au sang chaud, une prestation qui lui vaut une nomination au César du Meilleur espoir masculin. A l'affiche de nombreux premiers films (Carnages de Delphine Gleize, Vert paradis d'Emmanuel Bourdieu), cet acteur tout-terrain impressionne en transsexuel dans le film de genre Maléfique en 2002.


Comédien au regard intense et au physique de boxeur - une activité à laquelle il se destinait étant jeune -, Clovis Cornillac est nommé en 2004 au César du Meilleur second rôle pour sa composition d'attachant voyou dans A la petite semaine de Sam Karmann. Devenu incontournable dans le paysage cinématographique français, il apparaît dans des films aussi différents que la tendre chronique Malabar Princess (2004), l'intimiste La Femme de Gilles et la fresque de Jean-Pierre Jeunet, Un long dimanche de fiançailles. Auréolé d'un César du Meilleur second rôle en 2005 pour son irrésistible composition de footballeur fan de Baudelaire dans Mensonges et trahisons..., il prend part, la même année, au succès du délirant Brice de Nice.


S'imposant aussi bien dans le cinéma d'auteur que dans les grosses productions commerciales, Clovis Cornillac obtient des rôles de tout premier plan allant du pilote de chasse casse-cou des Chevaliers du ciel au commissaire Valentin des Brigades du Tigre en passant par le propriétaire d'une maison hantée dans la comédie disco Poltergay (2006). Après ses prestations très physiques dans Le Serpent et Scorpion, cet acteur de tous les défis continue son ascension vers la gloire en remplaçant en 2006 Christian Clavier dans le rôle de l'irréductible Gaulois pour la mégaproduction Astérix aux Jeux Olympiques. Il se lance également pour la première fois dans le doublage grâce aux pingouins de Happy Feet, une expérience qu'il réitère cinq ans plus tard pour la suite du film de George Miller ainsi que pour Sahara en 2017.


2015 marque un tournant dans sa carrière : il passe pour la première fois derrière la caméra pour la comédie romantique Un peu, beaucoup, aveuglément où il incarne un inventeur de casse-têtes aux côtés de Mélanie Bernier. Il remet le couvert pour la série de France 2, Chefs, où il enfile le costume d'un professionnel de la cuisine française. S'il se contente de faire l'acteur durant la première saison, il met en scène quelques épisodes de la saison 2. Décidé à mener de front ses carrières d'acteur et de metteur en scène, il signe le dernier volet de la saga Belle et Sébastien dans lequel il s'offre le rôle du grand méchant, l'impitoyable Joseph.

(Source: Allociné)

 


 

Clovis Cornillac présentera
La Grande évasion le mercredi 16 octobre au Pathé Bellecour à 20h30
Drôle de drame le mercredi 16 octobre au Cinéma Comœdia à 10h45
Les Risques du métier le jeudi 17 octobre au Cinéma Les Alizés à 14h30

 

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