Billetterie

La Grande Évasion

The Great Escape

de John Sturges , États-Unis , 1963

Les Allemands ont regroupé des prisonniers de guerre récidivistes de l’évasion, au Stalag Luft North, le camp « d’où on ne s’échappe pas »… Pourtant, rien ne peut arrêter ces hommes groupés autour du commandant Bartlett, surnommé le Grand X (Richard Attenborough), bien décidés à lutter pour leur liberté et à harceler l’ennemi. Ils sont deux cent cinquante qui, avec courage, audace et ingéniosité – et non sans humour –, vont préparer pendant des mois ce qui s’annonce comme la plus grande évasion de l’histoire de la guerre…

 

GRANDE-EVASION-

 

Lorsqu’il lit le récit de Paul Brickhill, John Sturges acquiert immédiatement les droits d’adaptation, persuadé que s’il ne le fait pas, quelqu’un d’autre s'en chargera. L’auteur, pilote de chasse et ancien prisonnier du Stalag Luft III, retrace, dans ce témoignage paru en 1950, ce qu’il s’est véritablement passé dans de nombreux camps de prisonniers de guerre.

Basé sur une histoire authentique, l’ouvrage retrace jour après jour les efforts et la volonté d’officiers aviateurs pour s’évader. L'auteur le rappelle dans sa préface : « C’est le devoir de tout officier en temps de guerre, s’il a le malheur d’être fait prisonnier, de faire tout son possible pour s’évader. »

Influencé par Le Trou de Jacques Becker et La Grande Illusion de Jean Renoir, John Sturges met en scène un monde clos. Reprenant la construction de deux de ses précédents films, Fort Bravo et Les Sept Mercenaires, il scinde son récit en deux parties : la préparation et l’action. La première relate la vie quotidienne de ces soldats qui sont, pour le réalisateur, avant tout des hommes et filmés comme tels. S’il dépeint la naissance d’une belle amitié, à base d'humour et de légèreté, ce n’est que pour mieux prendre la mesure de la chute dans la seconde partie.

Dans cette description d'un enfermement, John Sturges compare ces hommes à « des mouches prisonnières sous un gobelet retourné : laquelle arrivera à s’échapper et survivra-t-elle à sa sortie ?" Pense-t-il déjà à Steve McQueen (Hilts), qui réfractaire à l’esprit de groupe, tente sa chance en solitaire sur sa moto ?

En introduction à sa critique de La Grande Évasion, Marcel Oms résumait la carrière de Sturges et notait qu’une importante partie de ses réalisations était « profondément yankee » et que l’homme s’était « voulu peintre et défenseur de l’âme américaine » : « John Sturges qui « croit » en son pays, l’Amérique, ne laisse jamais passer une occasion, de mettre en mauvaise posture les principes et préjugés britanniques. » (Positif n°58, février 1964). Rappelons que la véritable évasion, menée par un capitaine d’aviation anglais, ne réussit à faire évader que trois prisonniers sur les trois cents prévus…

Pathé VaiseLa Grande Évasion (The Great Escape)
États-Unis, 1963, 2h54, couleurs, format 2.35

Réalisation : John Sturges
Scénario : James Clavell, W.R. Burnett, d’après l’ouvrage éponyme de Paul Brickhill
Photo : Daniel L. Fapp
Musique : Elmer Bernstein    
Montage : Ferris Webster       
Décors : Kurt Ripberger
Costumes : Bert Henrikson
Production : John Sturges, The Mirisch Corporation, Alpha
Interprètes : Steve McQueen (Hilts, dit « Cooler King »), James Garner (Hendley, dit « le chapardeur »), Richard Attenborough (Bartleet, dit « Big X »),  James Donald (Ramsey), Charles Bronson (Danny Velinski), Donald Pleasence (Blythe,dit « le faussaire »), James Coburn (Sedgwick, dit « l'inventeur »), John Leyton (Willie), Gordon Jackson (McDonald), David McCallum (Ashley-Pitt), Nigel Stock (Cavendish), Angus Lennie (Ives, dit « la taupe »), Jud Taylor (Goff), William Russell (Sorren), Robert Desmond (Griffith, le tailleur), Tom Adams (Nimmo)

Avant-première à Londres : 20 juin 1963
Sortie aux Etats-Unis : 3 juillet 1963
Présentation au Festival international du film de Moscou : 10 juillet 1963
Sortie en France : 11 septembre 1963

Exclusivité Institut Lumière
Restauration 4k de 2019 par Technicolor pour United Artists et Swashbuckler Films à partir des négatifs originaux 35mm
Distribution : Swashbuckler Films. Ressortie en salles le 1er janvier 2020.

 

Séances
Icone Billet 17ACHAT di 13 15h - Pathé Vaise
En présence d'Antoine Dulery

Icone Billet 17ACHAT  ma 15 14h30 - UGC Confluence
En présence d'Anthony Bobeau

Icone Billet 17ACHAT  me 16 20h30 - Pathé Bellecour
En présence de Clovis Cornillac

Icone Billet 17ACHAT ve 18 17h - Cinéma Opéra

En présence de Laurent Gerra

Icone Billet 17
ACHAT di 20 14h45 - UGC Cité Internationale

 

Ce site nécessite l'utilisation d'un navigateur internet plus récent. Merci de mettre à jour votre navigateur Internet Explorer vers une version plus récente ou de télécharger Mozilla Firefox. :
http://www.mozilla.org/fr/firefox