3 questions à

Thomas Valette

Arrivé à l'institut Lumière en 2008, Thomas Valette est responsable audiovisuel à l'institut Lumière. Il est surtout le réalisateur des films projetés pendant les cérémonies. Cette année, aidé par Louna Reyrolle, il s'est attelé à la filmographie de Francis Ford Coppola. 

 

Comment qualifier votre film-hommage à l’œuvre de Francis Ford Coppola ?

C’est un montage avec beaucoup de redécouvertes. Il y a les films stars inévitables : la saga du Parrain, Apocalypse Now, et puis il y a des films plus secrets comme Coup de coeur. Le plus difficile dans ce montage, par rapport à tous les autres prix Lumière, ça a été de trouver la bonne harmonie entre ces deux sortes de films.

 

Le style Coppola à travers votre film ce sera quoi ?

Restituer la beauté du cinéma de Coppola, le travail extraordinaire des couleurs, mais aussi le fait que c’est un cinéma où il y a beaucoup d’hommes, beaucoup de danse, et où on parle d’amour. Ensuite on applique une certaine ordonnance. On démarre sur quelque chose de magnifique, généraliste pour se remettre dans l’œuvre. Puis on rentre en précision par exemple : qu’est-ce que c’est : la poésie chez Coppola ? On ne doit manquer aucun sujet qui hante la filmographie de ce cinéaste. On va traverser des émotions très fortes pour terminer sur un montage segmenté qui doit donner envie au public d’applaudir Coppola. 

 

On va retrouver donc retrouver des séquences culte du cinéma de Coppola ?

Oui, il faut prendre un maximum de choses qui évoquent tout de suite le cinéaste et son œuvre. Pour Coppola, il y aura la réplique culte d’Apocalypse Now : « J’adore l’odeur du Napalm le matin », par exemple. Difficile de se passer d’une telle formule.

 

Propos recueillis par Virginie Apiou

Catégories : Lecture Zen