Les ciné-concerts

du festival lumière

 


Posté le 27.09.2019 à 17H00


 

Gros plan sur les ciné-concerts du festival Lumière 2019,
tous les jours ou presque dans la grande salle
de l’Institut Lumière.


 
 
 actu zen cine-concert
 
 
 
Les trésors du cinéma des premiers temps se goûtent mieux en musique : la présence d’un pianiste aide à abolir les années séparant un classique du muet de sa projection d’aujourd’hui, transformant chaque séance en un événement unique ! Et le regard du musicien aide à faire jaillir la modernité de films ayant parfois plus ou moins cent ans. A l’Institut Lumière, cinq splendeurs du cinéma muet accompagnées au piano.


 
 Actuzen Cineconcert Giboulees

Giboulées conjugales
de Frank Borzage
Accompagné au piano par Didier Martel
 
« Traité sur un mode franchement comique, Giboulées conjugales s’insère dans cette thématique borzagienne et particulière consacrée aux expériences et déboires des jeunes couples à l’aube de leur vie commune », écrit le spécialiste Hervé Dumont dans son Frank Borzage (Institut Lumière / Actes Sud). Tiré d’une pièce de théâtre à succès par la grande scénariste Frances Marion, le film culmine dans un drolatique repas d’affaire avec fausse domestique maladroite et jeunes époux en bisbille.
 
Giboulées conjugales de Frank Borzage (The First Year, 1926, 1h15)
 
Restauration 2019 par The Film Foundation avec la complicité de la Hollywood Foreign Press Association, partenaire officiel du festival Lumière et partenaire de l'Institut Lumière. Sous-titrage financé par la HFPA.

Hfpa
 
Lundi 14 octobre à 11h30 à l'Institut Lumière


 
 Actuzen Cineconcert Musidora
 

Ciné-concert Musidora
Sélection de courts métrages avec la vedette Musidora
Accompagné au piano par Didier Martel
 
Jeanne Roques, dite Musidora (1889-1957) électrisa le public par sa prestation, en « vamp » maléfique, aux « serials » de Feuillade (Les Vampires et Judex) mais l’actrice, passionnée par le cinéma, passa ensuite à la réalisation. Elle tourna notamment, en Espagne, ce Soleil et ombre (1922) où elle s’offre un double rôle – deux femmes séduites par le même torero ! Redécouverte d’une actrice mythique, muse des Surréalistes.
 
Le programme :
La Fête espagnole de Germaine Dulac (1919, 8min)
Restauration 4K supervisée par la Cinémathèque française à partir d'un fragment noir et blanc, sans intertitres, de 171m, sauvegardé en 1948.
 
Vincenta de Musidora (1919, 20min)
Restauration 2017 par la Cinémathèque française aux laboratoires Hiventy à partir d'un fragment d'un film considéré comme perdu (bobine 2 sur 5, copie nitrate teintée).
 
Soleil et ombre de Musidora et Jacques Lasseyne (1922, 43min)
Restauration 4K supervisé par la Cinémathèque française et le San Fransisco Festival aux laboratoires Hiventy et Fontibula.


 
 
Mercredi 16 octobre à 9h15 à l'Institut Lumière


 
 Actuzen Cineconcert Papillonmeurtri
 

En exclusivité pour le festival Lumière
Le Papillon meurtri
de Maurice Tourneur
Accompagné au piano par Didier Martel
 
En 1919, le Français Maurice Tourneur (1876 – 1961) est l’un des grands du cinéma américain, qui tourne film sur film. Le Papillon meurtri est un mélodrame, le récit d’un amour impossible entre un compositeur en quête d’inspiration et une jeune femme qui vit sous la coupe d’une tante trop sévère… On retrouve la puissance plastique du cinéaste et on découvre dans le rôle de Marcene, le papillon, c’est elle, la jeune Pauline Starke, découverte par Griffith et dont Borzage fit une star.
 
Le Papillon meurtri de Maurice Tourneur (The Broken Butterfly, 1919, 58min)
Restauration 2019 par The Film Foundation en association avec la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé, avec l'aide financière des cognacs Louis XIII, à partir d'une duplication de négatifs 35mm de la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé. Scan 4K, étalonnage et restauration numérique par L'Immagine Ritrovata.


 
 
Mercredi 16 octobre à 14h à l'Institut Lumière


 
 Actuzen Cineconcert Emilecohl
 
Programme de courts-métrages
d’Emile Cohl
Accompagné au piano par Fred Escoffier
 
Grand pionnier de l’animation, qui a donné son nom à une célèbre école d’art lyonnaise, Emile Cohl (1858 – 1938) fut lancé dans le cinéma par Louis Feuillade et, d’abord scénariste, il perfectionna sa technique de prise de vue image par image : souvent introduits par des séquences réalistes, son trait bascule illico le récit dans le rêve ou le fantasme. Ce programme saisissant comprend Fantasmagorie (1908), sans doute le premier dessin animé de l’histoire du cinéma.
 
Courts métrages d'Emile Cohl (1908-1910, 1h10)
Restauration par Gaumont en 209 avec l'aide du Centre National du Cinéma et de l'image animée, au laboratoire de L'Image Retrouvée, Paris. Scans 4K à partir des éléments originaux nitrate avec la participation des Archives de la FIAF - Musique originale Bernard Lubat. Distribution : Gaumont-Pathé Archives.


 
 
Jeudi 17 octobre à 13h à l'Institut Lumière


 
 Actuzen Cineconcert Jeanneney
 

En exclusivité pour le festival Lumière
L’amour de Jeanne Ney
de Georg Wilhelm Pabst
Accompagné au piano par Fred Escoffier
 
Un des sommets du cinéma muet, du grand cinéaste austro-allemand Georg Wilhelm Pabst (1885-1967) qui sut nourrir son goût du réalisme social (notable dans La Rue sans joie) des théories freudiennes. Dans L’Amour de Jeanne Ney (1927), la fille d’un diplomate français en poste en Russie découvre que son fiancé est un bolchévique, et… c’est compliqué ! « Une synthèse du montage à la soviétique, du mélodrame d’action à l’américaine et de la mise-en-scène à l’allemande », dit le critique américain J. Hoberman.
 
L'Amour de Jeanne Ney de Georg Wilhelm Pabst (Die Liebe der Jeanne Ney, 1927, 1h44).
Exclusivité Institut Lumière. Restauration 2K.


Le film ressortira en salles le 30 octobre, et sera distribué par Tamasa.


 
 
Vendredi 18 octobre à 16h15 à l'Institut Lumière


 
 
La SACEM est partenaire des ciné-concerts du festival Lumière

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Catégories : Lecture Zen