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Marina Vlady

Fille d’artistes émigrés russes (son père est chanteur d’opéra et sa mère danseuse étoile), Marina Vlady naît le 10 mai 1938 à Clichy. Alors qu’elle se destinait à marcher sur les traces de sa mère en devenant danseuse, elle fait ses premiers pas devant la caméra dans Orage d'été en 1949 aux côtés d’une de ses sœurs, Olga.

Repérée tout d’abord pour sa grande beauté, elle s’illustre dans une majorité de productions italiennes (La Fille du diable, Les Infidèles, Des gosses de riches). Mais c’est en 1954 qu’elle se fait vraiment remarquer dans Avant le déluge. Elle reçoit pour son interprétation le prix Suzanne Bianchetti, récompense décernée chaque année par la SACD (Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques) à une jeune actrice prometteuse. L’année suivante, alors qu’elle n’a que 17 ans, elle fait la connaissance de Robert Hossein qu’elle épouse. Le metteur en scène la dirige à quatre reprises, dans Les Salauds vont en enfer (1955), Pardonnez nos offenses (1956), La Nuit des espions (1959) et Toi, le venin (1958). Parallèlement, le couple, qui a deux enfants, s’affiche entre autres devant la caméra de Georges Lampin (Crime et Châtiment en 1956), de Jean Valere (La Sentence en 1959) et de Maurice Labro (Les Canailles en 1960).

Séparée de Robert Hossein, elle incarne en 1960 La Princesse de Clèves aux côtés de Jean Marais. Cette adaptation du roman de Mme de la Fayette lui vaut le prix belge Femina de la meilleure actrice de l’année. En 1963, elle prouve définitivement qu’elle n’est pas qu’un physique grâce au Lit conjugal qui lui permet de récolter une nomination aux Golden Globes et surtout de repartir avec le prix d’interprétation féminine au Festival de Cannes. Orson Welles lui offre en 1965 l’un de ses rares rôles anglophones dans Falstaff, personnage créé par Shakespeare. Séparée de son second mari, l’aviateur Jean-Claude Brouillet, elle apparaît en 1966 dans Atout coeur à Tokyo pour OSS 117 puis dans Deux ou trois choses que je sais d'elle de Jean-Luc Godard.

Elle alterne par la suite films exigeants et comédies populaires. On la voit ainsi dans un film russe, Lika, le grand amour de Tchekov (1969), Sapho ou La fureur d'aimer (1971) pour lequel elle remporte un second prix Femina, la comédie Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil de Jean Yanne (1972), le film historique Que la fête commence de Bertrand Tavernier (1975) ou encore Twist again à Moscou (1986). Engagée politiquement, elle est l’une des 343 signataires du manifeste des "343 salopes" en 1971. Décidément appréciée en Belgique, elle reçoit son troisième prix Femina de la meilleure actrice en 1977 pour Elles deux et partage l’affiche avec John Huston dans un film fantastique mexicain, Le Mystère du triangle des Bermudes (1978). L’année 1989 lui permet de retrouver Marcello Mastroianni pour la troisième fois (après Penne nere et Jours d'amour) dans Splendor d’Ettore Scola. A cette même époque, elle se fait de plus en plus présente sur le petit écran et y apparaît régulièrement jusqu’aux années 2000. On la voit dans Les Charmes de l'été (1975), La Chambre des Dames (1983), Condorcet (1989), Dans un grand vent de fleurs (1996) ou plus récemment Victoire ou la douleur des femmes (2000) avec Marie Trintignant.

Depuis 2000, elle se fait de plus en plus rare sur les écrans, préférant se consacrer au théâtre et à l’écriture. Elle publie entre autres ses mémoires en 2005, 24 images seconde, et le récit Le Fol Enfant en 2009. Touche-à-tout, elle endosse en 2006 la casquette de chanteuse au théâtre des Bouffes du Nord. Elle y chante son amour pour Vladimir Vissotski, son 3e compagnon décédé en 1980, d’après son livre paru en 1978, Vladimir ou le vol arrêté. En 2011, elle fait enfin son grand retour au cinéma dans Quelques jours de répit, où elle incarne une femme dont la vie est bouleversée par sa rencontre avec un Iranien homosexuel qui a fui son pays.

(Source: Émilie Schneider via Allociné)

 


 

Rencontre avec Marina Vlady le samedi 19 octobre à la Comédie Odéon à 11h15
Elle présentera aussi
Le Temps de vivre le jeudi 17 octobre au Pathé Bellecour à 16h30
Un amour de Tchekhov le jeudi 17 octobre au Lumière Bellecour à 17h15 et le vendredi 18 octobre à l'Institut Lumière à 10h45
Que la fête commence le jeudi 17 octobre au Cinéma Comœdia 19h30 et le samedi 19 octobre à l'Institut Lumière à 18h45
Elles deux le vendredi 18 octobre au Pathé Bellecour à 16h45
Avant le déluge le samedi 19 octobre à l'Écully Cinéma 17h et le dimanche 20 octobre à l'Institut Lumière à 10h30
Le Lit conjugal le samedi 19 octobre au Lumière Terreaux à 11h

 

 

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